dimanche 18 septembre 2011

Comprendre NOTRE VIEUX PAYS.


  • Denis shared a post with TypePad
    Le débat en France tourne actuellement sur la place d'Internet dans la présidentielle 2012. Au départ, Internet devait faire le gagnant. Maintenant, Internet ne servirait à ... rien. Comme trop souvent, tout est dans les excès. 4 constats pratiques :...

      • Nuits Blanches Neiges ‎"Ce qui est sûr pour l'instant, c'est que l'élite ne quitte pas l'élite : Paris, les studios TV, les journalistes bien en cour ... Ce climat n'est pas favorable à Internet qui est à l'opposé de cette culture fermée." - je suis tout à fait d'accord avec ça. Merci, Denis, pour cette analyse perspicace.
        Il y a 12 minutes ·
      • Nuits Blanches Neiges Passionné du Mouvement Open Source et de la Philosophie Agile (dans l'informatique et au-delà), je qualifierais cette "culture fermée" aussi d'une culture de travailler "en comité" (cf l'histoire de la révolution Open Source dans la citadelle des JSR - Java Specification Requests, JSR 220, notamment).

        Très méprisant pour la base et pour le peuple in fine.

        Et c'est ça l'erreur majeure, fondamentale, "stratégique", fatale peut-être de Dominique de Villepin.

        Ne pas le comprendre. NOTRE VIEUX PAYS.

Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire


www.villepincom.net
Le mouvement politique : République Solidaire vous donne la parole pour partager, débattre et inventer votre politique. Nous avons souhaité, avec et autour de Dominique de VILLEPIN, créer ce rassemblement ouvert aux citoyens de tous horizons, quelle que soit leur origine sociale ou politique.

    • Nuits Blanches Neiges Ce magazine, en général, pue la censure.
      Il y a 11 minutes ·
    • Nuits Blanches Neiges dirigé par une bandes des travelos
      Il y a 11 minutes ·
    • Nuits Blanches Neiges ‎"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire." - Voltaire
      Il y a 9 minutes ·
    • Nuits Blanches Neiges Demain, c'est Le Bureau Politique?
      De la République?
      Solidaire?
      Non!
      Solitaire..
      J'ai dit Voltaire?
      Oui, j'ai dis Voltaire!
      Quel mascarade,
      Plus de mousquetaires.....

      A bon entendeur
      il y a quelques secondes ·

samedi 17 septembre 2011

Tigresse et jument

Quand une femme donne envie elle le reprends aussitôt si c'est une tigresse, et toute jugement fait, si c'est une jument

Soyons tigres, soyons chevaux

Réponse à Tigre et cheval de Dominique de Villepin

Alors, pensons donc soyons.

Pensons d'être agiles pas des aigles, ni surtout des aigles Royaux. Ni des angles morts. Des angles droits ou pleins ou même des obtus ou des angles nuls - jamais morts.

Soyons agiles. - Soit.-

Changeons donc de tactique. Embrassons le changement, pas le change, ni son taux. Oublions des apéros géants comme trop gênants tels chats béants, contentons-nous du petit, d'abord, pour commencer et bien ficeler. Bien venu au bord! La pensée. Insensée. Malmenée par l'INSEE. Des apéros lilliputiens ou des martiens - futurs martiaux, des bonhommes verts remplir leurs verres et scander nos vers.

Comme Dominique de Villepin, qui a oublié son rêve de grand parti, et son fidèle Napoléon - le rêve de Grande Armée...

Retrouvons-nous tous sur Sainte-Hélène, recueillons-nous là-bas. Pas pour un apéro, pour se plier des ailes, comme un aigle avant de rebondir. Soyons aigles, soyons agiles. Soyons tigres, soyons chevaux. Soyons Républicains Solidaires, soyons Royaux...

jeudi 15 septembre 2011

" Majorité" c'est une métaphore???

" Mjorité" c'est une métaphore??? - vous demandez sur le mur d'un boc AOC.

Non, ce n'est pas une métaphore, c'est un ragot d'un faubourg Majorquitaire... Les métaphores forts des méta des bêtas sont dans « ...Mais il ne faut pas entendre vulgairement cette localisation sévillane de la légende de Don Juan. Don Jouan n'est pas un ragot d'un faubourg sévillan .Si c'était cela, il offrirait peu d'intérêt pour nous qui n'habitons pas là-bas, et la brillante fable n'aurait pas accompli son magnifique tour d'aigle autours de la planète... » d' Ortega Y Gasset – INTRODUCTION A UN « DON JUAN ».

dimanche 11 septembre 2011

Les Temps des Cathédrales

Les mémoires captives

Publié le 10 sept 2011 par DV Laisser un commentaire

Nous avons soif de commémorations. Ainsi voyons-nous repasser en boucle les images dramatiques du Onze septembre. Ainsi repasse-t-on les enregistrements de bord des avions détournés. Ce n’est pas le monde qui nous intéresse. Ce n’est pas l’éclairage de l’histoire. C’est l’ivresse de l’événement, de l’irréductible événement.

Méfions-nous des images. A l’irréductible, la réponse ne saurait être la réduction formatée des écrans de télévision. L’acte barbare du Onze septembre n’avait pas de sens et ne peut en avoir. C’est une violence pure. Le propre du Onze Septembre, de ces deux tours en flammes, c’est d’être une image qui s’échappe des écrans et du papier glacé des magazines pour hanter les cerveaux. Par sa charge symbolique sans doute, la tour foudroyée, par ses rappels de scènes plus vieilles du cinéma hollywoodien et de ses catastrophes.

A la vérité, le Onze septembre ne peut être un récit. Il défie le récit et la fiction. C’est au contraire un point de rencontre de témoignages, de douleurs, de silences. Une vérité humaine. Comment rendre hommage aux victimes du onze septembre ? En donnant la parole dans toute son humanité. Paradoxalement, c’est chez des poètes comme Paul Celan qui n’ont pu connaître cet événement qu’il faut chercher ce travail du témoignage lorsqu’il parvient à cette conclusion terrible de l’enfermement du témoignage en lui-même : « nul ne témoigne pour le témoin ».

Je crois qu’un tel événement ne peut trouver une forme d’assimilation – il ne s’agit ni de compréhension, ni de donner du sens – que par la création artistique, ce remâchage qu’est tout travail artistique véritable et qui vient s’ancrer dans la chair de chacun d’entre nous accompagnant l’expérience vécue du monde, ouvrant le témoignage à la compréhension de tous et à l’action. Pour moi, l’image la plus forte du Onze septembre, ce n’est pas une photographie, c’est un tableau de Zao Wou-ki. Rien n’indique dans le titre 07.05.2002 qu’il s’agisse d’une traduction de ces images. Et pourtant c’est d’emblée évident, plus encore à qui est familier de l’œuvre du peintre et sent la différence avec d’autres tableaux. De grands à plat bleus et au milieu, comme un carré sombre, monolithique, impénétrable mais qui tourne à la fumée à l’approche de ses bords. Des tours en fumée sur fond de ciel matinal. La peur et l’apaisement, plan sur plan. Comment ne pas trouver d’étranges résonances aussi dans les paysages de ruines amoncelées qui n’ont cessé de croître, d’envahir le monde, dans les œuvres d’Anselm Kiefer. Elles viennent de plus loin ces ruines, d’un lieu immémorial sans doute, comme on peut les entrevoir dans les tours d’un Moyen Age impossible au musée du Hangar Bicocca à Milan, comme on a pu les voir aussi en 2007 dans l’exposition Chute d’étoiles au Grand Palais. Mais elles disent quelque chose sur ce monde hanté par les ruines, les chutes et les effondrements.

Le cinéma, la littérature s’en sont emparés. La décennie 2001-2011 restera comme la décennie des cendres, métaphore de l’insensé, cette mort faite matière que l’on respire, comme dans la Guerre des Mondes de Spielberg autant que dans laRoute de Cormac Mc Carthy. Non pas pour montrer, raconter ou retracer, ces œuvres là apparaissent en définitive assez pauvres, mais pour laisser deviner, pour laisser affleurer à la surface. Mais surtout, il est urgent que nous nous délivrions, car en vérité nous sommes prisonniers de ces images terrifiantes, captivés autant que captifs. Il est urgent que nous regardions tout le film et pas seulement une image. Que nous rendions justice à toutes les victimes du terrorisme, sur tous les continents, à Madrid, à Bombay, à Marrakech. Que nous comprenions ce qui s’est passé. Que nous tirions les leçons de l’ensemble de la décennie écoulée, une décennie de la peur, de la force et des mépris.

Notre monde a besoin non de commémoration mais de recommencement, de dialogue, d’ouverture. Dépasser l’enfermement du souvenir, de la souffrance, du témoignage même c’est donner sens non pas à l’événement mais à sa propre expérience, à la capacité de ceux qui ont survécu, de ceux qui ont témoigné, de ceux qui ont vu, de se tourner vers l’avenir pour empêcher que cela se reproduise. Voilà bien l’interrogation que nous a lancée le Onze Septembre : comment lutter contre la barbarie ? Ni par la force, ni par le repli, ni par la hantise. La seule réponse, c’est la civilisation, c’est-à-dire le mot, le partage, le regard, bref tout ce qui fait lien, liannaj, pour reprendre un autre mot cher à Glissant.

En un sens, le Onze septembre restera un jalon de la mondialisation des images et des formes artistiques, un moment de dissémination d’images prises et reprises à travers le monde entier par des artistes de tous horizons, le face à face collectif avec un monde dur et dangereux. C’est ce qu’ont entrepris, dans l’ombre le plus souvent, les grands esprits et les grandes voix de notre temps, en se mettant au service du rapprochement des peuples, d’une créolisation du monde assumant ses conflits, telle que l’envisageait Edouard Glissant.

Nous devons saisir la chance de dépasser ensemble nos peurs pour refonder, partout à travers le monde, la démocratie, le dialogue, la justice qui seuls peuvent donner sens à ce monde que nous habitons. C’est bien ce qui se produit aujourd’hui. La décennie ouverte le 11 septembre n’a pas été refermée par la mort de Ben Laden. Ce n’est que la fin d’une traque, le dénouement d’un film. Non, c’est plutôt la chute des dictateurs arabes, de Ben Ali, de Mubarrak, de Kadhafi, sous la pression de peuples pacifiques et avides de liberté et de dignité. Et cela, ce n’est pas un film avec un début et une fin, c’est l’histoire en marche.

Pas de réponses à l'article “Les mémoires captives”

  1. Nuits Blanches Neiges a dit :

    Votre commentaire est en attente de validation.

    11 septembre 2011 à 10:57

    Comme vous raconte François Dufay « A ses [vos] yeux, « changer la vie », c’est, dans notre époque subjuguée par une hyperpuissance et affolée de technique et d’images, appeler à la façon de Rimbaud l’avènement d’un nouvel âge d’échange et de partage, d’une nouvelle « charité »…

    …Je m’arrête devant cette cathédrale au rythme de mes éternels retours aux sources. C’était mon tout premier image de l’Occident, le 25 févier 1990, au matin, vue à travers la fenêtre du train Moscou – Paris, en arrêt à Cologne, comme dans mon miroir futur. Aujourd’hui, le 11.09.11, après votre révélation d’Anselm Kiefer, ses images et ses souvenirs me fonts réfléchir à nouveau sur le monde du Onze septembre – Tours effondrées – ville de Dresde brulée par des bombes à fragmentation et incendiaires, provoquant plusieurs dizaines de milliers de morts des allemands innocents…tout comme, le 6 et 9 aout de la même année victorieuse.

    Et cette cathédrale, « un des seuls édifices à être resté debout après les bombardements incessants qu’a vécus la ville de Cologne durant la Seconde Guerre mondiale. », est un symbole pour moi, plus une simple image.

    http://www.lepoint.fr/actualites-litterature/villepin-le-cercle-des-poetes/1038/0/37644
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Kölner_Dom_-_Hängegerüst.jpg
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Anselm_Kiefer
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Dresde
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Cathédrale_de_Cologne

jeudi 8 septembre 2011

Une remarque sur Alain Finkielkraut

Voilà ce que j'ai lu aujourd'hui sur FfaceBookk:
  • Christian Bitard
    Je ne partage pas l'avis de Hassein. Finkelkraut n'est pas BHL. Finkielkraut est un véritable penseur, ce que BHL n'est pas, et un véritable philosophe, ce que BHL est encore moins. Je ne partage pas toujours les opinions développées par Finkielkraut, mais je l'écoute toujours parce que son expression , construite et argumentée nous emmene d'un point de vue à un autre, et avec brio, ce qui ne gâche rien. Dernièrement, je l'ai entendu débattre avec Noël Mamère, député-maire de Bègles, et la qualité des échanges a contribué à me rassurer sur le devenir du genre humain.
    mardi, à 23:18
  • [mardi, 6 septembre 2011, NDLR]
Si je partage, dans son ensemble, l'opinion que porte Monsieur Bitard sur Alain FinkielCrotte, je tiens, néanmoins, à lui souligner que sa position, la même que celle de BHL, sur la guère impérialiste en Serbie, me fait légèrement vomir. Je cite wikipédia:

"Pendant les guerres de Yougoslavie, aux côtés de Bernard-Henri Lévy, il est à l'avant-garde d'un front de défense des Croates puis des Bosniaques, sensibilisant l'opinion publique française à leur sort22. Il critique le film Underground d'Emir Kusturica, lorsque celui-ci reçoit la palme d’or à Cannes : il dénonce une œuvre pro-serbe et accuse son auteur d'être nostalgique de la Grande Serbie23. Il écrit ainsi : « En récompensant Underground, le jury de Cannes a cru distinguer un créateur à l'imagination foisonnante. En fait, il a honoré un illustrateur servile et tape-à-l'œil de clichés criminels ; il a porté aux nues la version rock, postmoderne, décoiffante, branchée, américanisée, et tournée à Belgrade, de la propagande serbe la plus radoteuse et la plus mensongère. »

Face aux remarques ironiques de Kusturica, qui note que Finkielkraut n'avait pas vu son film, ce dernier tentera de se justifier dans un entretien à Libération"